Éditions GOPE, 240 pages, 13x19 cm, 17.85 €, ISBN 978‐2‐9535538‐8‐8

mardi 5 juin 2012

L’inspecteur Zhang et le meurtre du gangster thaï, Stephen Leather


L'énigmatique inspecteur Zhang et sa coéquipière, tous deux officiers de la police de Singapour, sont passagers d'un vol à destination de Bangkok. À l'arrivée, un Thaïlandais est trouvé mort en première classe. Qui l'a tué ? Comment et pourquoi ? Il faudra toute la sagacité de l'inspecteur pour élucider un meurtre apparemment impossible.
Avec ce huis clos, l’auteur nous tient en haleine, à la manière d’Agathie Christie.

Stephen Leather fait partie des auteurs à suspense reconnus au Royaume-Uni. Ses romans les plus vendus ont été traduits dans une dizaine de langues. Par ailleurs, la version française de Private Dancer, son livre autobiographique et autoédité sur ses déboires avec une go-go dancer thaïlandaise, a rencontré un certain succès .
© Terry Moran
www.flickr.com/photos/tezzer57/5418010931
Extrait :

[…] D’ici là, l’inspecteur Zhang de la police de Singapour est prié de se rapprocher au plus tôt d’un membre du personnel navigant.
— C’est votre nom ! s’exclama le sergent Lee.
— En effet, dit l’inspecteur.
Le sergent Lee fit signe à une hôtesse de l’air et montra l’inspecteur Zhang du doigt :
— C’est lui ! fit-elle, l’inspecteur Zhang de la police de Singapour. Et je suis son assistante, le sergent Lee. »
Alors que l’hôtesse se penchait vers lui pour lui parler à l’oreille, l’inspecteur capta des effluves de jasmin : 
 « Inspecteur Zhang, le capitaine souhaiterait s’entretenir avec vous, dit-elle.
— Il y a un problème ? demanda-t-il.
— Le capitaine vous expliquera, répondit-elle en affichant un sourire préfabriqué.
L’inspecteur Zhang se tourna vers le sergent Lee :
— Vous feriez bien de venir avec moi, dit-il, ceci ne peut être que d’ordre professionnel. »
[…]
 « Nous avons un problème, inspecteur. Un passager est mort.
Le pilote indiqua du doigt l’autre côté de la cabine et pour la première fois, l’inspecteur Zhang remarqua une silhouette recroquevillée sous une couverture, avachie contre le fuselage. Le volet du hublot était fermé.    
— Alors, c’est d’un docteur dont vous avez besoin pour déclarer le décès, pas d’un officier de police.
— Mais il n’y a aucun doute sur le fait qu’il soit mort, inspecteur. Par contre, il a été assassiné. 
— Et vous êtes sûr qu’il s’agit bien d’un meurtre et non pas d’une crise cardiaque ou d’une attaque ? Le corps a-t-il été examiné par un docteur ? 
— Selon le chef de cabine, il est bel et bien mort et on a trouvé une importante quantité de sang provenant d’une blessure à la poitrine.
— Qui a recouvert le corps avec une couverture ? demanda l’inspecteur.
— Le chef de cabine, M. Yip. Il a pensé qu’il valait mieux ne pas alarmer les autres passagers. Il ne m’a averti qu’après l’avoir fait. 
— Le corps doit toujours rester découvert sur le lieu du crime, dit l’inspecteur, sinon, une contamination des indices est possible.

© Stephen Leather, 2011
© Éditions GOPE, 2012, pour la version française


Coup de projecteur sur la traductrice :

Violaine Lenthéric vit dans le chaos indien de Chennai par amour de la musique et de la danse. Elle traduit par amour des mots et du silence.

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